19e EDITION DU FESTIVAL DE LA MEDITERRANEE EN IMAGES

 

19e EDITION DU FESTIVAL DE LA MEDITERRANEE EN IMAGESBIYOUNA MARRAINE DE LA 19e EDITION DU FESTIVAL DE LA MEDITERRANEE EN IMAGES A MARSEILLE DU 5 AU 12 DECEMBRE 2015.

Après Serge Moati, Yann Arthus Bertrand, Eric Cantonna et Yasmina Khadra qui ont tour à tour présidé le PRIMED* ces dernières années, c’est au tour de Biyouna* la célèbre comédienne algérienne d’en être la Marraine pour cette 19e édition du festival de la mediterranée en images.

Un festival organisé par le CMCA* avec la Villa Méditerranée et un groupement de plusieurs télévisions dont France Tv, la RAI italienne, Télévision 2M du Maroc et l’ASBU (Union des Diffuseurs des Etats Arabes)

Malgré un budget global restreint de – 30% et le soutien à 45% tant bien que mal de la Région, le concours de plusieurs autres partenaires institutionnels comme la Ville de Marseille, le Conseil Départemental 13, le PRIMED est aujourd’hui sous de meilleurs auspices pour sa 19è année consécutive.

La conférence de presse tenue à la Villa Méditerranée désormais lieu mythique des grands événements marseillais placée sous la présidence de Bernard VALERO directeur de la Villa Méditerranée et de Valérie Gerbault déléguée générale du CMCA a permis de lancer la programmation inédite, riche et largement ouverte à la production cinématographique des pays méditerranéens. Cette manifestation va se tenir à travers 3 grands lieux de Marseille : la Villa Méditerranée, le MUCEM, et la BMVR ALCAZAR (bibliothèque municipale à vocation régionale).

Il y a chez les organisateurs du PRIMED toujours cette ferme volonté de mettre au profit du public cinéphile marseillais un cinéma qui lui ressemble et qui le rassemble, tout en gardant précieusement tous les fondamentaux de leur expérience passée sans pour autant négliger les références essentielles liées au bon choix des films et à leurs réalisateurs qui font chaque année le succès de cette manifestation cinématographique unique à Marseille. Bien sûr les regards resteront braqués sur la Méditerranée. Cette mer déchirée depuis quelques temps par tous ces drames humanitaires des migrants, espérant comme l’a souligné Bernard VALERO « que cette magnifique aventure collective soit en résonnance avec l’énergie et le talent de tous ceux qui ont œuvré à cette manifestation dans l’intérêt unique du public. »

Avec une sélection de documentaires et de reportages choisis parmi 348 films reçus cette année au CMCA en provenance de 35 pays, 24 films sont à découvrir en compétition dont 13 films sont réalisés par des femmes. C’est dire la place importante des Femmes dans une thématique spéciale qui va dresser les portraits de militantes dans 4 films dédiés au féminisme arabe et à l’exil. C’est sans compter aussi que le PRIMED a entre autres imaginé plusieurs catégories de compétitions de films : enjeux méditerranéens, mémoire de la Méditerranée, Art Patrimoine et culture, court méditerranéen et multimédia avec des événements autour de lycéens avec un 1er prix MPM » Averroès junior » autre moyen de susciter des vocations qui sera suivi d’autres moments éclectiques et plus emblématiques qui vont marquer le festival autour des films sur les migrations, l’identité, le sport et santé et enfin les arts en Méditerranée.

De quoi montrer que le PRIMED à travers son festival annuel, continue et peut encore tisser l’histoire du cinéma entre le passé et le présent des pays du bassin méditerranéen avec la région de Marseille. Le festival par le biais de toutes ces œuvres cinématographiques choisies est représenté par un jury hautement professionnel qui sera présidé par Réda BENDJELLOUN, marocain, producteur, directeur de magazines d’information et de documentaires sur l’antenne de la chaîne 2M, assisté de quatre membres éminents du jury : Nilgün AYDOGAN de la Radio et Télévision Turque, Amel CHAHED animatrice de la TV Tunisienne, Tatiana El KHOURY Journaliste à France 24 et Gustav HOFER journaliste et réalisateur correspondante d’AERE à Rome.

Parmi les 7 prix du PRIMED: Un prix du public pour le meilleur court méditerranéen (désigné par les spectateurs) au sein de 4 courts métrages dont  » la bataille de l’avenir » (Algérie) de Nasser BAKHTI, inédit en France qui sera projeté le jeudi 10 décembre à 14h. Ce film dresse en effet le constat de la soif de liberté du peuple algérien après tant d’années de guerre où beaucoup d’injustices sont encore présentes en plus du chômage de près de 70% des jeunes. Un pays qui ne ressemble pas à ses voisins du Maghreb qui met en relief la réélection controversée d’Abdelaziz Bouteflika, président malade, candidat à un 4ème mandat qui semble une nouvelle barrière au désir de changement qui gronde parmi le peuple. Un film produit par Troubadour Films (Suisse).

Le PRIMED a programmé également une rencontre-débat réalisateurs, membres du jury et étudiants, un événement spécial à l’invitation de la Villa Méditerranée et son directeur Bernard VALERO dont on peut attendre certainement des échanges importants à travers les regards des réalisateurs et les points de vue des étudiants avec le public.

Enfin, autre événement aussi marquant du festival, la projection au public du documentaire « Voyage en Barbarie » (Egypte/Suède) de Delphine DELOGET et Cécile ALLEGRA (France) Prix Albert Londres 2015 qui aura lieu le vendredi 11 à 10H et suivi d’un débat qui s’ouvrira avec pour thème « les chemins de l’exil » sur les conditions des migrants et la présence de 2 réfugiés à Marseille qui viendront témoigner des conditions de leur parcours et de leur histoire. « Et donner surtout toute la visibilité à des films et des réalisateurs non connus précise Valérie Gerbault signalant au passage la gratuité à toutes les projections au public soit 30h de cinéma en tout. »

En fin d’après midi à 17h et en présence de BIYOUNA Marraine du PRIMED 2015 et de Réda Bendjelloun, s’ouvrira la cérémonie de remise des prix qui découvrira en direct les lauréats du PRIMED 2015. Evénement présenté par Sylvie DEPIERRE de FR3 Provence et animé par le groupe Radio Babel.

JACKY NAIDJA de Marseille

P/ Rzeporters.dz

*Le PRIMED : Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen.

Près de 5.000 films reçus depuis sa création en 1994 dont plus de 300 sélectionnés en compétition. 25 films ont reçu un prix à la diffusion.

*CMCA : Centre Méditerranéen de la Communication Audiovisuelle à Marseille

19e EDITION DU FESTIVAL DE LA MEDITERRANEE EN IMAGES* BIYOUNA : Comédienne algérienne née à Alger. Chanteuse et danseuse, elle a débuté dans les cabarets avant d’être choisie pour un grand feuilleton à succès « la grande maison » en 1973 (Alger). Elle tournera depuis en Algérie, au Maroc et en France dans plusieurs films qui ont marqué le cinéma tant algérien que français. Interprète au théâtre, elle a joué dans plusieurs pièces connues comme « Electre » 2006, ou » la Célestine » 2009 avec d’énormes succès auprès du public français.

MAISSA BEY A AIX EN PROVENCE

MAISSA BEY A AIX EN PROVENCE

MAISSA BEY* A AIX EN PROVENCE POUR LA SIGNATURE DE SON LIVRE « HIZYA ».

Pour la promotion de son nouveau livre « Hizya »* publié aux éditions Entête 2015, Maissa Bey de son vrai nom Samia Benameur, Algérienne, Ecrivain, Professeur de Français à Sidi Bel Abbes où elle vit, était hier l’invitée de la librairie Goulard d’Aix en Provence.

Un livre dont la critique dit tant de bien, écrit avec ses mots à elle et dont on sait leur poids dense et toute la limpidité de par son écriture comme dans tous ses romans d’ailleurs et particulièrement dans son dernier « Entendez-vous les montagnes » publié en 2011 qui a eu un grand succès pour être aller jusqu’à explorer les traces laissées par l’obscurantisme dans son pays et bien au delà ailleurs .

Dans Hizya, Maïssa Bey nous révèle le quotidien de la société algérienne avec un œil sur la désespérance de la jeunesse et l’autre œil sur la réalité de la condition de la femme – entre rêves et frustrations- dans l’Algérie d’aujourd’hui comme pour refléter toute la complexité de son pays.

Explorant inlassablement les tréfonds de l’âme de son pays, elle retrace la vie de Hizya , cette femme comme toutes les femmes, confrontée à sa conscience, l’auteure nous entraine dans un récit à la fois fort poignant et remarquable sur la place et le statut de son personnage. Femme ordinaire travaillant dans un salon de coiffure où elle est à l’écoute de toutes les confidences entendues ici et là, rêvant d’un grand amour et à une vie de grande liberté tout en continuant à vivre au milieu de sa famille sous l’œil bienveillant de ses frères dans la société algérienne d’aujourd’hui. Un sujet simple mais un récit bouleversant à la fois tout en étant moderne et..d’actualité, tant l’auteure s’est imprégnée de tout ce qui entoure de près son personnage, s’interrogeant sur de petites choses sur lesquelles on ne se pose jamais de questions.

Hizya c’est aussi la dure réalité sur la condition de la femme à travers qui Maïssa Bey a voulu adresser un message plein de compassion à toutes les Hizya de l’Algérie face à la dure réalité du monde du travail, de la liberté ainsi que du rôle important de la famille .

Un livre qui se lit d’un trait.

JACKY NAIDJA

 

MAISSA BEY A AIX EN PROVENCE*Maïssa Bey est l’auteur francophone d’une dizaine de livres dont « Pierre, sang, papier ou cendre, ( éd. de l’Aube) qui a reçu le grand prix du roman francophone au Sila Alger en 2008. Ou » Cette fille là » Prix Marguerite Audoux en 2006.

*Hizya: a été sélectionné pour le Prix Femina 2015

HUMAN à la Maison Associative

HUMAN à la Maison Associative

HUMAN à la Maison Associative

HUMAN LE FILM DE YANN ARTHUS BERTRAND PROJETE POUR LA 3è FOIS A LA MAISON ASSOCIATIVE D’AIX CE JEUDI 12 NOVEMBRE

A l’initiative de l’Association Femmes Méditerranéennes et avec le soutien de Pays d’Aix Associations, Accès Reportages et Accès Multimédia Informatique, une 3è projection du Film Human de Yann Arthus Bertrand est prévue ce jeudi 12 novembre à 18h30 en salle 408 du Ligourès Maison de la vie associative à Aix sous l’égide de la Cimade* du Pays d’Aix.

La Cimade qui a convié ses nombreux adhérents à cette projection a en effet prévu d’en débattre avec eux et le public présent sur le sujet des » Migrants » que traite le film. Un sujet très sensible et qui fait l’actualité du moment. La présentation du film et du débat sera assurée par Mireille Provansal Présidente de la Cimade.

*La Cimade avec son slogan : « l’humanité passe par l’autre » est une association née en 1939 qui a pour but d’aider les personnes déplacées par la guerre et de manifester une solidarité active avec ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et d’assurer leur défense quelque soient leur nationalité, leur position politique ou religieuse

 

PALMARES DU 37è FESTIVAL DU CINEMA DE MONTPELLIER

PALMARES DU 37è FESTIVAL DU CINEMA DE MONTPELLIER

PALMARES DU 37è FESTIVAL DU CINEMA DE MONTPELLIER

CINEMED a rendu hier son palmarès au cours d’une belle soirée de clôture de sa 37è édition devant un public nombreux et chaleureux avec une mise en scène grandiose.

L’ALGERIE ET LA PALESTINE A L’HONNEUR AVEC DEUX DISTINCTIONS.

Un festival tout à fait réussi malgré l’absence d’un directeur non encore nommé pour succéder à jean François Bourgeot évincé en cours d’année.

Un successeur qui sera probablement désigné le 21 octobre prochain par un jury parmi sept candidatures avérées avec la bienveillance de la Métropole principal financeur qui tient à avoir un œil sur ce festival et de Philippe Saurel Maire de Montpellier qui suit particulièrement ce dossier au titre de la ville.

Même s’il y a eu cette chaise vide, c’est principalement toute une équipe collective au service du festival aidée en tous points de vue par les nombreux bénévoles qui a pris avec brio le relais.

Henri Talvat l’éternel président de CINEMED en ouvrant la cérémonie a tenu particulièrement à rendre hommage à toute l’équipe du festival qui sans directeur s’est s’appuyée sur son responsable artistique Christophe Leparc pour mettre tout son talent et l’énergie suffisante pour faire réussir ce festival. Sans oublier de rendre également un vibrant hommage au public qui dit-il : « a été plus que nombreux et fidèle au festival, très gâté il est vrai par une programmation lumineuse, diverse et variée de plus de cent films à l’affiche durant ces 8 jours exceptionnels, totalement ouverts à tous les cinéphiles de Montpellier, de l’agglomération et d’ailleurs ».

Henri Talvat pour le mot de la fin est revenu avec un ton plus grave sur le festival qui se veut avant tout méditerranéen pour évoquer la Mer Méditerranée autre sujet préoccupant de l’actualité du moment et de « rappeler qu’elle doit rester absolument un trait d’union qu’elle a toujours été entre les peuples et non le tombeau qu’elle menace de devenir ». Et de conclure » que CINEMED est là pour continuer de tisser l’histoire du cinéma entre le passé et le présent dans tout le pourtour méditerranéen. »

La suite de la cérémonie a permis de distinguer les différents prix en compétition et d’attribuer l’Antigone d’Or (le 1er prix) du CINEMED au film portugais « MONTANHA »(2015) avec mention spéciale au film Palestinien « Dégradé’ des frères Arab et Tarzan (2015) et la remise de 2 prix à Farid Bentoumi, lauréat dans deux compétitions le court et le long métrage:

Le 1er Prix jeune public pour son court métrage: « Un métier bien » et le 1er Prix du Public Midi libre pour » Good Luck Algéria »(2015).

PALMARES DU 37è FESTIVAL DU CINEMA DE MONTPELLIER

 

Une récompense bien méritée pour Farid Bentoumi qui pour son film a lancé un véritable défi pour le sortir malgré toutes les difficultés venues très souvent des bailleurs de fonds, des diffuseurs et particulièrement des chaines de télévision au point de préciser : « On a l’impression que le sujet « Algérie » n’intéresse personne et que par ailleurs il dérange. »

Mais sa ténacité de réalisateur, celle de ses acteurs et particulièrement de Sami Bouajila célèbre et talentueux interprète ont permis au projet de se réaliser. Le film qui a été présenté d’abord en Corse en avant -première avant d’emballer les spectateurs du festival CINEMED de Montpellier où il vient de connaitre un véritable succès.

Un sujet de film dont l’histoire est inspirée de faits réels. Farid Bentoumi en effet avait eu dans le passé un frère qui a participé aux jeux olympiques d’hiver sous les couleurs de l’Algérie. Cet athlète de haut niveau n’a pas gardé un bon souvenir de sa participation et des déboires qu’il a eus avec la Fédération Algérienne de Ski. C’est donc à partir de là qu’est né le scénario construit autour du rôle brillant et talentueux Sami Bouajila associé à un ancien compagnon d’origine algérienne dans une entreprise de fabrication de skis en difficulté financière et qu’il va falloir sauver à tout prix. D’où ce défi tout a fait improbable de qualifier Sam aux jeux Olympiques d’hiver pour le pays d’origine de son père l’Algérie. Sami Bouajila qui a incarné merveilleusement ce rôle lui a donné en plus une dimension quasi réelle tant les gestes et les attitudes tout au long du film sont vrais. Et puis il y a ce voyage qui va le mener en Algérie pour divers contacts avec la Fédération pour récupérer la subvention du CIO et vraisemblablement cette rencontre aussi avec la famille et à travers elle la terre et le pays d’origine qui fait dire à l’acteur: « Pour nous enfants d’immigrés, quand on connait mal la langue du pays d’origine, on est souvent perdu car certains codes nous échappent et le rapport à la terre qui est évoqué dans le film reste particulier dans tout le bassin méditerranéen. »

Sortie du film: Mars 2016.

De Montpellier

JACKY NAIDJA

Biographie de FARID BENTOUMI

Biographie de FARID BENTOUMI

Biographie de FARID BENTOUMI

Auteur, réalisateur, scénariste et comédien.

Farid Bentoumi après de longues études supérieures: ESSEC/MBA en arts et médias à Toronto au Canada, et une formation théâtrale en France (Festival d’Avignon) et à l’Etranger (Canada) s’implique d’abord dans le Cinéma du court métrage en tant qu’artiste interprète avant le long métrage qui lui ouvre le chemin de la télévision pour des séries télévisées d’abord et de la réalisation ensuite.

A retenir de lui en tant qu’interprète dans le long métrage en arabe « Vivantes »2006 de Larbi Ould Khelifa et bien d’autres films comme « Un autre jour sur Terre »200, « le fils volé  » Grand prix du jury -Festival International des scénaristes de Bourges- 2005 ou encore « l’homme qui nous suit » 2005 pour ne citer que ceux- là .

De la Fiction au Documentaire avec » El Migri » en 2009 puis en tant que réalisateur associé dans le film » Brûleurs » en 2011. Farid Bentoumi fort de toute cette expérience et après une filmographie non moins importante est passé vite à la réalisation en 2015 de « Good Luck, Algéria » long métrage et « Un métier bien » en court métrage qui viennent d’être récompensés au 37è CINEMED de Montpellier 2015 par 2 prix du public et du Midi libre.

JN