GRAND PORT MARITIME DE MARSEILLE FOS
CHRISTINE CABAU WOEHREL: CAP SUR L’AVENIR DU J1 A L’HORIZON DE FIN 2018.
Depuis sa prise de fonction à la tête du directoire du GPMM en 2014, Christine Cabau Woerhel, s’est attelée à mettre en œuvre un grand projet pour son renouveau consistant d’abord en la modernisation de ses structures ainsi que toute son organisation interne. Contrainte notamment par les nécessités de la place prépondérante du port de Marseille en Europe et particulièrement en Méditerranée où s’entremêlent déjà tous les mécanismes des enjeux de partenariats et des échanges mondiaux économiques.
Finie la crise économique qui a frappé de plein fouet toute l’activité portuaire dans les années 2009/2010. Oubliés les conflits sociaux et syndicaux qui ont sabordé la bonne marche du Port. L’heure est donc à la consolidation des partenariats par les échanges avec une pertinence évidente de développement sous toutes les dimensions. Grâce à la vision stratégique et cohérente de long terme de Christine Cabau Woelher Présidente, qui fait aujourd’hui du GPMM un modèle reconnu comme 1er Port de France, 5è d’Europe et 1er port de croisières en France (15è dans le monde après New York et Venise). Force est de constater qu’il rejoint le peloton de tête des grands ports du monde. Une référence en matière de professionnalisme, d’ouverture sur les ports de la Méditerranée et les autres ports d’Europe en rapport avec son environnement naturel, sociétal et économique sans en oublier son rôle, sa place, sa légitimité et par dessus tout sa vocation maritime .De quoi réjouir les professionnels associés au GPMM et les entreprises partenaires qui se focalisent sur le marché des conteneurs (1.3 de conteneurs par an) , les énergies renouvelables et les autoroutes de la mer depuis la baisse des importations du pétrole brut.
Sur sa table le dossier important du J1 qui fait l’actualité aujourd’hui et qu’elle prend à cœur d’expliquer au travers de tout un diagnostic d’abord historique qui traduit une certaine reconnaissance de sa dimension architecturale et de son infrastructure remarquable. Et d’évoquer le dynamisme futur de ce projet ouvert sur le territoire. Ce hangar construit en 1920 est le dernier vestige encore debout, après les trois autres hangars disparus, qui ont laissé place à l’aménagement de la rade pour plusieurs projets encore plus importants, est un atout à lui tout seul entrant dans le domaine de réaménagement des terminaux à passagers internationaux avec la place des ferries vers l’Algérie qui rejoindront un nouveau terminal autour du Cap Janet regroupant les passagers à l’international. Ses abords sont prévus pour être suffisamment compatibles avec le fonctionnement des terminaux Corse et de Croisière haut de gamme à proximité du site avec une circulation dès l’entrée du port à la passe Sud.
« OSEZ LE J1 » : c’est le « leit motiv » du lancement de l’appel à projets du J1 qui va déterminer son avenir d’ici à novembre 2018 après toutes les procédures nécessaires à l’offre initiale prévue au plus tard le 15 novembre 2017.Un comité de sélection du GPMM choisira 3 offres parmi les candidatures retenues en mars 2018. Puis viendra l’offre définitive devant un comité de sélection et un jury international pour délibérer sur le choix du lauréat fin 2018. Interviendra ensuite la mutation à long terme de ce bâtiment de 25.000 m² à réhabiliter sous certaines conditions particulières, selon un cahier de charges très strict au cœur du nouveau quartier d’affaires de la Joliette. Avec ses 16.500m² de terre-pleins et un hangar de 3 niveaux de 8.500 m² chacun par plateau, il y a de quoi imaginer un regroupement d’exploitants professionnels pour animer ces lieux et en faire un centre de vie exceptionnel avec de nouvelles activités génératrices de recettes pour le GPMM. Le tout à portée du centre ville de Marseille et de ses habitants, à proximité de liaisons de bus, métro et tramway. Un projet novateur, d’envergure internationale qui doit être surtout compatible avec certaines exigences du cahier des charges particulièrement liées à l’activité portuaire du bassin Grande Joliette pouvant par ailleurs mobiliser des financements importants d’environ 200 millions d’euros.
La Présidente qui a présenté les ambitions de ce projet prestigieux au cours d’une conférence devant les journalistes de la presse étrangère invités en l’occurrence à la visite du port et du J1; laquelle a souligné en substance : « Qu’au delà de contribuer au rayonnement du port de Marseille, c’est une vitrine économique et culturelle qui se mettra en place tout en lien avec l’activité maritime et portuaire. Mettant en valeur la dimension emblématique du site tout en étant compatible avec les missions du GPMM et surtout, à la faveur de cette ouverture du J1 sur la ville, pour pouvoir instaurer des rapports dynamiques entre usagers urbains et maritimes notamment économiques et touristiques ».
Le Port, la Ville de Marseille et la Métropole ont en commun de quoi se satisfaire de ce projet en marche qui va proposer aux habitants et aux visiteurs un nouveau site attractif du territoire sur la mer, facilement accessible, répondant à de nombreuses attentes. Mais avec des seules exigences : mettre en valeur la dimension maritime du site, ne pas nuire à l’activité portuaire du bassin de la Grande Joliette ainsi qu’aux escales commerciales sur les postes à quai. Surtout ne pas proposer des activités liées aux salles de jeux -casino- machines à sous- boite de nuit- ou des projets liés exclusivement aux bureaux, loisirs, à du commercial, ou encore dédiés à l’usage d’habitation.
JACKY NAIDJA et SAMIRA BENALLOU