KAMEL DAOUD* JOURNALISTE ECRIVAIN
A LA TETE D’UNE CHAIRE A SCIENCES-PO PARIS :
« J’ai toujours vécu l’écriture comme un démantèlement laborieux des clichés. » Journaliste au Quotidien d’Oran et Chroniqueur au Point, auteur du dernier livre « le peintre dévorant la femme » (Ma nuit au Musée) publié chez Stock (octobre 2018), Kamel Daoud vient de se voir attribuer une chaire d’écrivain en résidence à Sciences-Po Paris. Cette chaire d’écrivain a été lancée lors d’une conférence autour du thème » Jonas ou l’obligation de réinventer l’universel » en présence de Pierre Assouline, Aurélie Filippetti et Leila Slimani. L’écrivain à cette occasion, va animé la réflexion autour de la création littéraire à travers les enseignements et des master class dans le cadre de cette nouvelle chaire d’écrivain durant tout un semestre
*Kamel Daoud :
Né en 1970 à Mesra (Mostaganem). Après des études en littérature française à l’université d’Oran, il entre au Quotidien d’Oran pour lequel il tient une chronique populaire dont les articles ont été traduits en anglais en 2018. Il publie son 1er roman « Meursault contre enquête » et reçoit le prix Goncourt du 1er roman (2015) ainsi que le prix français François Mauriac et le prix des 5 continents de la francophonie. Réputé pour son franc-parler et son objectivité, il publie plusieurs recueils pour porter un travail sur les femmes et notamment sur la misère sexuelle du monde arabe. Sa dernière publication « le peintre dévorant la femme » chez Stock ( 2018) est un essai hybride qui tient une réflexion sur la peinture de Picasso et ses démons érotiques ainsi que sur le rapport qu’entretient la religion au désir, à la sexualité et au corps des femmes.
Inès Iliana NAIDJA