YASMINA KHADRA INVITE DE LA LIBRAIRIE GOULARD
YASMINA KHADRA INVITE DE LA LIBRAIRIE GOULARD A AIX POUR SON ROMAN « LA DERNIERE NUIT DU RAIS »
Samedi 26 septembre YASMINA KHADRA était l’invité de la librairie Goulard d’Aix en Provence qui lui a ouvert grand les portes pour accueillir tout un public fin connaisseur de ses romans et tout acquis à sa cause pour la signature de son livre : » La Dernière Nuit du Raîs « publié chez Julliard.
On ne présente plus l’auteur des 30 romans dont la célèbre trilogie avec les Hirondelles de Kaboul, film qui va être adapté au cinéma par Zabou Breitman, l’Attentat (Prix des libraires) et les Sirènes de Baghdad ou l’autre roman » Ce que le jour doit à la Nuit » meilleur livre de l’année 2008 adapté lui aussi au cinéma en 2012 par Alexandre Arcady.
Très détendu, souriant et courtois, il prend le temps avec cette foule qui l’attend de dialoguer et de glisser un mot à chacun avant de signer son manuscrit et d’y ajouter une dédicace. Et l’on reconnait ainsi à travers lui, ce public passionné comme lui par l’écriture et le livre qui fait son lectorat.
Ainsi dans ce roman » la dernière nuit du Rais », Yasmina KHADRA fasciné par le personnage de Mouammar KHADAFI, guide la Révolution, arrivé au pouvoir à 28 ans suite à un putsch en 1969, en se glissant dans la peau du Rais, va le laisser raconter à la 1ère personne, sa vie, sa propre histoire au cours des dernières heures ayant précédé sa chute. Yasmina KHADRA avec art et élégance s’est substitué à KHADAFI le laissant brosser des portraits terrifiants de lui même tantôt bourreau, tantôt tyrannique et souvent sans pitié face à sa propre tragédie à laquelle l’auteur nous fait assister sans complaisance aucune lors de ses derniers moments de chef d’Etat, quelques heures avant sa mort, là où le roman exulte et le Rais devient vengeance de son propre peuple.
Un roman inspiré de certains témoignages de proches de KHADAFI, construit selon l’auteur « sur la structure même de la tragédie comme je l’ai déjà fait pour « les Hirondelles de Kaboul » confie t-il.
A ce titre devait-il souligner: » j’ai préféré faire connaitre aux lecteurs un homme plutôt de le juger pour mieux le décrire et le raconter ».
JACKY NAIDJA
P/ Reporters.dz
Le lendemain dimanche 26, Yasmina KHADRA, l’écrivain algérien le plus lu dans le monde, dont les livres sont traduits dans 42 langues, était l’invité de l’Association Culturelle Provençale de VENTABREN, localité proche d’Aix dont le jury lui a décerné et remis en mains propres le 55è Prix Littéraire de Provence.